mercredi 14 mars 2018

La croissance externe : le fruit d’un travail de longue haleine et rarement d’une simple opportunité

La croissance externe est devenue un véritable acte de gestion pour les entreprises. Les dirigeants les plus avisés l’ont compris. Ils savent que cet investissement est stratégique pour l’avenir de leur société et que les efforts fournis seront payants. Pour acheter demain, il faut être en recherche active aujourd’hui. Les acquisitions d’entreprises sont toujours le fruit d’un travail de longue haleine et rarement d’une simple opportunité.

Etre déterminé, enthousiaste et en capacité de prendre de risques
Vous avez de l’énergie, vous faites partie de la nouvelle génération des entrepreneurs d’aujourd’hui qui s’adaptent aux crises multiples et qui anticipent sur les opportunités de l’économie de demain. Détermination, enthousiasme, motivation, capacité de prise de risques… font partie des qualités qui vous définissent. Vous savez vous rendre disponible à tout moment pour des échanges et des rencontres qui s’inscrivent dans votre objectif stratégique de développement.

Connaître les critères de votre croissance externe
Vous êtes capable de vous projeter dans l’avenir. Vous savez ce qu’il faut faire pour développer votre entreprise, diversifier vos activités, améliorer la position de votre société sur son marché. Vous savez ce que vous ne voulez pas. Vous connaissez les critères des entreprises qui vous intéressent : type d’activités, localisation, CA, ressources humaines, rentabilité,…

Une persévérance à toute épreuve
Il y a beaucoup de facteurs psychologiques qui interviennent dans la négociation et qui vous échappent. Mais votre persévérance est à toute épreuve. Vous savez prendre de la hauteur dans la négociation et revenir, à tout moment, au ras des pâquerettes pour finaliser l’opération dans les meilleures conditions possibles.

Pouvoir financer rapidement votre acquisition
Vous pouvez financer l’opération sur vos fonds propres ou vous avez la crédibilité financière suffisante pour réussir à boucler le financement de l’opération. Vous êtes capable d’évaluer le juste prix de l’entreprise à reprendre et le retour sur investissement. Vous vous ménagez une marge de manœuvre pour faire face à des imprévus, préserver la trésorerie et supporter des pertes.

Ne pas exclure la reprise d’entreprises fragilisées
La reprise à la barre du Tribunal de Commerce permet, sous certaines conditions, d’acquérir à bon compte une société, son fonds de commerce, ses actifs ou reprendre tout ou partie de son personnel. N’excluez pas cette possibilité mais il faut l’analyser avec la plus grande rigueur et savoir appréhender les moyens nécessaires au redéveloppement de la société reprise.

Faire confiance aux professionnels des acquisitions d’entreprises
« Les acquéreurs qui reprennent » s’entourent d’un conseil (professionnel de l’acquisition d’entreprises) pour rechercher et identifier des opportunités d’acquisitions de sociétés : contacts directs de cédants, recherche d’entreprises cibles, analyse de dossiers pour écarter les « faux cédants »… Ce travail impliquera aussi l’expert-comptable et le conseil juridique pour les audits et les actes d’acquisition. Les professionnels du rapprochement d’entreprises sont des partenaires précieux pour tout dirigeant en recherche de croissance externe. Ils lui font gagner du temps et leur intervention permet de faciliter, sécuriser et optimiser toutes les conditions de l’opération.

Comment trouver une entreprise à acquérir ?
Comment savoir si le cédant est bien vendeur ?
Quels sont les obstacles et les pièges à éviter ?
Quelles sont les étapes essentielles de la négociation ?
Quel est le rôle d'un professionnel de l'acquisition d'entreprises ?  
A qui s’adresser ?
Quel est le coût d’une mission de croissance externe ?

Jean-Yves LESTRADE, conseil et rapprochement d’entreprises
Tél : 06 08 31 68 86
Mail : jylestrade@wanadoo.fr




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jeudi 1 mars 2018

Cessions d'entreprises familiales : les bonnes questions à se poser en sept points clés !

La cession d’une PME ou PMI familiale n'est pas un exercice facile. Il faut y réfléchir longtemps à l'avance, préparer l'entreprise à sa transmission, prendre conseil auprès des professionnels, agir sans précipitation... Check-list de bonnes questions pour le cédant. 




















Réaliser un diagnostic de transmission au sein de la famille ou aux salariés
Y a-t-il un repreneur en interne ou pas ? En a-t-il réellement envie ? Sa capacité financière personnelle est-elle suffisante pour le montage financier de l'opération ? Quelles sont ses attentes ?  

Mission de médiation pour étudier la cession en famille ou aux salariés ?
Il y a beaucoup d'affect et de psychologie dans la transmission d'une entreprise familiale. Le cédant a intérêt à rester discret et il n'est pas forcément le mieux placé pour interroger son entourage familial et ses salariés sur ce sujet. Il peut être utile de confier à un intermédiaire (plutôt un professionnel extérieur à l'entreprise) une mission de médiation qui apportera un éclairage précieux et objectif sur les motivations et " non-dits " de repreneurs en interne et la faisabilité de cette opération.

Connaître les motivations et le calendrier du cédant
Quelle est la justification de la cession ? Quelles sont les vraies motivations du dirigeant pour vendre ? Quelle serait l’échéance idéale compte-tenu de l’âge du chef d’entreprise, de l’évolution du marché, des perspectives et du projet d’entreprise ?

Définir le profil du repreneur pour une cession externe
Quel est le profil du repreneur extérieur recherché, personne morale ou personne physique ? Quelles sont les qualités nécessaires du repreneur pour réussir ? Y a-t-il un numéro 2 dans l’entreprise sur lequel le repreneur pourra se reposer ? Quelles sont les sociétés susceptibles de s’intéresser à la reprise qui peuvent donner une nouvelle impulsion et bénéficier d’effets de synergies ?  Une cession partielle est-elle envisageable dans le cadre d’une stratégie d’adossement industriel ?

Préparer l’entreprise pour la rendre cessible
L’entreprise a-elle été préparée à la cession ? Faut-il changer de structure juridique ? L’actionnariat doit-il être restructuré pour éviter un souci au moment de la cession ? Quels sont les litiges ou problèmes à régler avant la transmission ? Quelles sont les opérations de toilettage comptable, social et juridique à réaliser ? Comment mieux répartir les rôles de chacun pour réduire  « l’intuitu personae » du cédant ? L’immobilier est-il bien dissocié des autres actifs de l’entreprise et adapté à la cession ? Quels sont les risques environnementaux ?

Se faire une idée de la valorisation de marché de l'entreprise
Combien vaut l’entreprise ? Comment savoir si son estimation correspond à celle des repreneurs sur le marché ? Quels seraient les conditions négociables de la cession ? Quels sont les enseignements sur des opérations de cessions d’autres entreprises dans l’environnement et le secteur d’activité ?

Optimiser la situation financière
Y a-t-il un intérêt à surcharger les capitaux propres avec un excès de liquidités ? Quelle est la pertinence des actifs ? Est-il possible de réaliser un apport partiel d’actif à une société holding ?  Quel est le niveau de rémunération du dirigeant à privilégier dans l’optique de la cession ?

Solliciter les professionnels
Quel sera le traitement fiscal de l’opération de cession des titres ou du fonds de commerce ? Quelles mesures prendre maintenant pour l’anticiper et l'optimiser ? Quels sont les professionnels spécialisés dans ces opérations ? Comment sélectionner un cabinet spécialisé dans la cession d'entreprise ? Quels sont les honoraires d'intervention des cabinets de fusions acquisitions ?

Plusieurs années à l'avance
Dans tous les cas, il y a un travail essentiel à réaliser en amont pour préparer l'entreprise à sa cession, traiter les points de fragilité, resserrer les boulons… La transparence est la règle de base pour créer la confiance nécessaire au bon aboutissement des négociations.

Comme le disent les professionnels, pour réussir la cession d'une entreprise dans les meilleures conditions possibles, il faut s’y prendre plusieurs années à l’avance !

Jean-Yves LESTRADE, conseil et rapprochement d'entreprises  (06 08 31 68 86)